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Mes dernières lectures sont plutôt orientées philosophie de vie… Á mon âge avancé (!!) on commence à se dire qu’il serait temps de savoir ce qu’on veut et de remettre un peu d’ordre dans sa vie. Donc, je me documente de plus en plus sur les sujets qui m’intéressent : la recherche du bonheur, l’alimentation et la reconversion professionnelle. Ce sont des sujets qui me tiennent tous à cœur pour diverses raisons, et je pense qu’ils sont liés entre eux d’une certaine manière. 

En fait, j’ai enfin réussi à prendre du temps pour lire. Lire sur des sujets qui m’intéressent. Et rien que ça, c’est un progrès. J’ai envie de me documenter pour mettre en place des changements qui correspondent à mes aspirations. Donc voici les ouvrages que j’ai lu dernièrement.

  • Vegan – Marie Laforêt
  • Plaidoyer pour le bonheur – Matthieu Ricard
  • Maigrir sans régime – Jean-Philippe Zermati 
  • Je cherche un emploi, je change de métier – Marie Auberger – Marie Berchoud 
  • Les 4 Accords Toltèques – Don Miguel Ruiz

Ces livres m’ont amenée à réaliser quelques changements. Tout d’abord, j’ai décidé de réduire ma consommation d’aliments d’origine animale. En effet, je ne consomme plus de viande depuis mon adolescence et j’avais envie d’aller un peu plus loin. Pour l’instant, je ne mange donc plus qu’occasionnellement du poisson et un peu de produits laitiers. J’ai grandement réduit ma consommation d’œufs (déjà bio auparavant). Je réalise des muffins, cake, omelettes sans œufs, pareil pour les crèmes dessert. En plus d’avoir réduit ma consommation de produits d’origine animale, j’ai découvert de nouvelles saveurs. En effet, j’ai cuisiné avec du miso, de la pâte de Sésame, du beurre de Noix de cajou, du seitan. Compte tenu du faible apport en vitamine b12 de mon alimentation, je me supplémente pour éviter toute carence. 

J’ai aussi beaucoup réfléchi à mon rapport à la nourriture. En fait, le livre de Jean-Philipe Zermati m’a permis de réaliser que j’intellectualisais trop mes repas. Nombre de calories, quantité de lipides, protides, glucides, fibres, vitamines, j’aime savoir tout ce que j’ingère. Parfois au détriment du plaisir de manger. Et aussi dans le but de maintenir mon poids cible, qui ne correspond pas nécessairement à mon poids santé. Ni aux normes de la société. Donc petit à petit, j’essaie de lâcher prise et faire confiance à mon corps qui sait ce qui est bon pour moi et de commencer à m’autoréguler. Il me reste encore bien du chemin à faire. 

J’aspire également à plus de sérénité au quotidien. C’est pour cette raison que les ouvrages de Matthieu Ricard et Miguel Ruiz m’ont attirée. Je cherche à calmer le jeu de notre vie stressante, aussi bien professionnelle que personnelle. J’ai tendance à prendre les choses très à cœur et malheureusement cela peut se retourner contre moi. L’idée est de lâcher prise et trouver un bonheur intérieur qui ne dépend finalement que de moi. Ce que pensent les autres, ce que font les autres ne doit pas influer sur mon niveau de bonheur. Les tenants et les aboutissants de leurs actions n’ont absolument rien à voir avec moi. Il s’agit du résultat de leur cheminement et manière de percevoir le monde. Par ailleurs, l’altruisme est une valeur grandement sous-estimée, puisque vouloir le bien d’autrui est souvent source de bonheur pour soi-même. Cela est également vrai pour les animaux. J’ai donc décidé de m’engager un peu plus en faveur des animaux, d’une part en réduisant ma consommation de produits animaux, mais aussi en rejoignant une association qui vient au secours d’animaux   abandonnés. 

Enfin, je réfléchis également à changer d’orientation professionnelle. Aujourd’hui, je ne reconnais plus mon métier ni les conditions dans lesquelles il s’exerce. Je voudrais donc changer la donne en réfléchissant à ce que je sais faire, ce que je veux faire et comment y parvenir. Un petit bilan de compétences en somme. Pour l’instant, ce n’est que le début de cette réflexion, mais déjà un certain nombre de pistes se profile à l’horizon….

Et voilà ce qui se passe quand la bobo attitude frappe… Tu tombes de ta chaise en réalisant la réalité de ce que tu utilises tous les jours.

J’ai décidé cette semaine de vérifier les compositions des produits de ma « routine » beauté. Routine déjà plutôt allégée, mais quand même.  En général, je mets une crème de jour, un contour des yeux, et je me démaquille soit avec une eau micellaire, soit avec un gel moussant.

En général, je me maquille les yeux, peut-être une fois par mois avec un mascara waterproof et un crayon à sourcil (tous les deux de la même marque de luxe). Donc voilà, une routine plutôt light côté visage.

Pour le corps, j’utilise en général un gel douche bio ou un savon bio. et pour les cheveux un shampoing bio.

Et enfin, pour le parfum, j’utilise quotidiennement une eau de parfum d’une marque de luxe.

En gros, je pensais avoir tout bon. Mais voilà, ça c’était avant…

Grosso modo, dans tous les produits que j’utilise, il y a des allergènes (admettons, jusqu’à présent, pas de plaques rouges ni rien, donc bon…), mais surtout il y a les fameux perturbateurs endocriniens. Donc en prenant la liste des substances à éviter de l’article de Que Choisir (lien plus bas), je me suis rendue compte que les substances suivantes étaient présentes dans mes produits :

  • phenoxyethanol (potentiellement toxique pour les foie) : gel moussant, lotion micellaire, mascara, et crème de jour
  • Ammonium Lauryl Sulfate (irritant): gel douche et shampoing (pourtant tous les deux bio)
  • BHT (perturbateur endocrinien) : crème de jour
  • Ethylhexyl Methoxycinnamate (perturbateur endocrinien) : parfum et crème de jour

Je précise que mes produits ne sont pas du tout des produits premier prix, mais des produits de marques de luxe, parapharmacie, et bio. Comme quoi, ça ne veut absolument rien dire. Il faut lire les étiquettes et regarder la liste des ingrédients. Donc désormais, je me promène au minimum avec le pense bête Que Choisir et si possible je screene tout sur Internet via les outils ci-dessous.

Maintenant que je sais tout ça, je vais changer ma routine pour des produits plus sains. Dans le cadre de cette démarche, j’utilise maintenant des sites comme ceux de Zenziscope par exemple ou les conseils de groupes Facebook comme la Communauté no poo ou le très bon article de Que Choisir : Que Choisir .

Je vous encourage vivement à faire de même, c’est super éducatif. De mon côté, je suis en train de me tourner vers des marques qui me paraissent plus saines comme Weleda par exemple et je fais aussi une partie de mes cosmétiques moi même. J’ai d’ailleurs pioché quelques idées sur ce super site : Consommons Sainement . Et pas que pour les cosmétiques d’ailleurs. J’ai testé le déodorant à base d’huile de coco, et je pourrais vous poster une recette bientôt d’ailleurs et vous faire un retour.

Dans la lignée de quelques autres articles récents (ni poo et puis fashion et ecolo) voici un nouvel article mais sur la nourriture cette fois. Depuis que j’ai 16 ans (il y a fort fort longtemps!) je ne mange plus de viande du tout. Pas de hamburger, de steaks, de charcuterie, de poulet, non rien de tout ça. Et ça ne me manque pas.
En fait, je n’ai jamais aimé la viande, depuis toute petite, et mes parents ont fini par renoncer à m’en faire manger vers 16 ans. Depuis je vis très bien sans. Je mange tout de même des œufs, du poisson et des produits laitiers, il n’y a donc pas de carences en protéines.
Au départ, c’était plutôt par goût puisque je n’aime pas la viande, mais maintenant c’est aussi par conviction, j’avoue que les conditions d’élevage et le coût écologique d’élever des bêtes me semblent aberrants. Ceci est mon choix et je ne critique aucunement les gens qui font le choix de manger de la viande. Cependant j’ai souvent été moquée ou mise à l’écart à cause de mon choix qui n’est pas celui du plus grand nombre. Les différents scandales qui ont émaillé l’actualité des filières d’approvisionnement de la viande ces dernières années m’ont confortée dans mon choix.
Les ressources de la terre ne sont pas inépuisables, surtout quand on sait combien d’eau il faut pour fabriquer un kg de viande, contrairement à certaines céréales qui elles sont moins gourmandes en eau.dans la mesure du possible, j’essaie aussi d’acheter des légumes bio ET locaux.
Pour moi manger végétarien est certes un goût personnel, mais aussi un acte engagé!

Je mange bio, j’achète des cosmétiques et des gels douches bio, J’habite une maison économique en énergie, mais le point noir de ma volonté de consommer responsable est certainement mon inclinaison pour la mode.
En effet, l’achat compulsif de vêtements ne me convient plus du tout et j’ai décidé de revoir un peu mon mode de consommation. Je suis lassée à la fois d’un mode de consommation compulsif, mais aussi non responsable. Les conditions dans lesquelles les vêtements sont produits sont aussi importantes pour moi à présent.
J’ai donc décidé de scruter attentivement la provenance des vêtements que j’achète. J’essaie de privilégier les vêtements venant d’Europe quand je le peux. Je ne peux pas le faire pour tous les vêtements ou chaussures, d’autant plus que les provenances sont rarement clairement indiquées sur les sites de vente. Je précise que j’achète mes vêtements principalement sur Internet.
L’autre axe sur lequel je travaille, c’est d’essayer d’acheter des vêtements d’occasion plutôt que des vêtements neufs, ce qui permet de recycler des vêtements et de leur donner une seconde vie sans surproduire. Je revends ou donne les vêtements que je ne porte plus, mais je ne les jette jamais, aussi bien pour des raisons éthiques qu’ecolo.
Enfin, le plus difficile pour moi, j’essaie de réduire la consommation pour consommer mieux et privilégier la qualité à la quantité. J’y trouve finalement plus de plaisir que d’acheter des vêtements de piètre qualité et fabriqués dans des conditions parfois doutables dans des chaînes bien connues.
Et vous, comment abordez vous le point de l’écologie dans votre façon de consommer la mode?